LEXIQUE DE L'AVIATION - Lettre R

RABATTANT :
Synonyme de descendance.

RACCOURCIR :
Contraction de : raccourcir la trajectoire d'atterrissage, afin de ne pas dépasser la piste. Se fait grâce aux aérofreins, à la glissade, à la P.T.S. (prise de terrain en S).

RADADA :
Vol en rase-mottes. Interdit par les règlements aéronautiques (Altitude minimum 50 mètres).

RADAR (Radio Detection and Rading) :
Équipement radioélectrique de détection et de télémétrie.
Utilise le principe de l'écho pour localiser un objet dans l'espace. Comporte essentiellement un émetteur, un récepteur et un dispositif chronométrique.

R.C. :
Abréviation de radio-commande. Par extension désigne le modèle lui-même = un R.C. de début.

RADIOCOMPAS :
Radiogoniomètre de bord indiquant automatiquement et de façon permanente la direction d'une station sur laquelle il est accordé. Voir radiophare.

RADIOGONIOMÉTRIE :
Mesure des angles par procédé radioélectrique.
Un récepteur utilisant un cadre orientable peut déterminer la direction d'un émetteur en mesurant l'intensité de la réception maximum quand le cadre est orienté dans la direction de l'émetteur, minimum (ou extinction) quand il est perpendiculaire à cette direction. Il est certain que deux récepteurs accordés sur le même émetteur et séparés par une certaine distance permettent, par une construction géométrique élémentaire, de localiser cet émetteur avec une très grande précision. Ce procédé utilisé pour repérer des émetteurs clandestins, l'est aussi pour localiser des avions égarés munis de radio. Un seul récepteur permet de repérer la direction du point où se trouve l'avion, ce qu'on appelle le relèvement magnétique ou Q.D.R. Il permet de donner à l'avion le cap à suivre pour se diriger lui-même (le Q.D.M.).

RADIOPHARE :
Aide à la navigation (aérienne ou maritime) constituée par un poste émetteur. Non directionnel, le radiophare (beacon) suppose un récepteur spécial à bord (radiocompas) pour déterminer la direction. Directionnel (range), il détermine un faisceau radio que l'avion peut suivre simplement avec son récepteur de bord.

RAIDISSEUR :
Synonyme de tendeur ou de ridoir quand il s'agit de tendre un fil, un hauban. Désigne aussi toute pièce qui rend un ensemble plus rigide, baguettes de raidissement, entretoises, croisillonnages, donnant des triangles indéformables.

RALENTI :
Dispositif permettant de régler l'admission sur un micro-moteur, depuis le ralenti jusqu'au plein gaz. Est commandé par radio.

RALLONGER (se rallonger) :
Allonger la trajectoire d'atterrissage pour éviter de se poser avant la piste. Se fait en remettant les gaz ou en rentrant les aérofreins.

RÉACTEUR :
Moteur dit à réaction.
Quatre types : fusée, stato-réacteur, pulso-réacteur, turbo-réacteur. Voir ces mots.

READY TO FLY : Modèle réduit vendu prêt à voler, ou presque. Peut intéresser les paresseux de la construction.

RECUIT :
Opération qui consiste à chauffer un métal pour lui rendre des qualités qu'il avait perdues lors de traitements antérieurs.
Le tube laiton, par exemple, est raide et se prête peu à la torsion ou au coudage. Il suffit de le chauffer au rouge et de le laisser refroidir pour qu'il redevienne malléable. De même, pour les tôles d'alliages légers qui s'écrouissent et cassent quand on veut les plier. Il faut les chauffer à la température de brunissage du savon dont on les a enduites. Après refroidissement, on peut les plier sans les casser.

REDAN :
Décrochement dans la partie immergée des flotteurs ou de la coque d'un hydravion qui facilite le déjaugeage.



RÉGIME :
Nombre de tours à la minute d'un moteur.
Régime de croisière : vitesse constante que l'on affiche au tachymètre pendant la durée d'un vol.
Régime de montée : vitesse du moteur pendant la montée.
Régime de ralenti : vitesse du moteur quand la manette des gaz est abaissée à fond ou tirée à fond.
Second régime : vol aux grands angles à la limite de décrochage.
Troisième régime : Descente parachutale. Stabilisation de l'appareil sur une trajectoire proche de la verticale en position cabrée. (voir parachutale).

RELÈVEMENT :
Angle formé par le méridien passant par le lieu occupé par l'observateur et par une droite joignant l'observateur au lieu observé. Comme toutes les autres directions il peut être VRAI, MAGNÉTIQUE ou COMPAS. Il peut être mesuré le long de l'orthodromie ou de la loxodromie.
Un rétrorelèvement est la direction observée à partir d'un avion en vol, d'un point au-dessus duquel il vient de passer (sans avoir changé de cap).

REMORQUAGE :
Les planeurs se remorquent à l'aide d'avions remorqueurs et d'un câble de 50 mètres de long en général. Le remorquage permet de les conduire à une altitude qui leur permet d'accrocher les ascendances. Le remorquage a presque complètement remplacé le treuillage.
Le remorquage concerne également les modèles réduits.

RENDRE (la main) :
Laisser revenir le manche vers la position neutre après avoir tiré dessus, pour décoller par exemple.

RENFORT :
Comme son nom l'indique, tout ce qui renforce la solidité de ce qui en a besoin. On met des renforts à la cassure des dièdres, au nez d'un planeur, etc ... Ce sont quelquefois de simples congés de colle, d'autres fois des coffrages, ou des goussets.
Les renforts en aviation remplacent les assemblages utilisés en menuiserie : tenons, mortaises, queues d'aronde, etc ... non pratiqués en raison des petites sections des matériaux.

RENVERSEMENT :
Figure de voltige consistant en une montée en ligne droite (70 à 90° avec l'horizontale c'est à dire avec une pente de 30 à 0°) suivie d'un basculement à droite ou à gauche autour du centre de gravité et d'une descente symétrique à la montée.
En vol circulaire, on appelle (improprement) renversement une trajectoire d'un demi-cercle dans le plan vertical.



RENVOI :
Système de poulies utilisé autrefois pour donner au planeur une vitesse de treuillage double, triple ou quadruple de celle du treuilleur.
Première figure : vitesse doublée
Deuxième figure : vitesse quadruplée



RENVOI D'ANGLE :
Dispositif permettant de transmettre le mouvement d'une tige de commande à 90° de sa direction d'origine.



R.E.P. :
Initiales de Robert ESNAULT PELTERIE, l'inventeur du manche à balai, dont le premier appareil sortit en 1907 (R.E.P. N° 1). Son invention le rendit évidemment célèbre, mais surtout riche.

RÉSERVOIR :
de carburant pour moteur de motomodèle. Sa principale qualité est de pouvoir alimenter le moteur quelle que soit la position de l'avion.
Pour un avion radiocommandé, la prise de carburant se fera par une durit souple terminée par une masse métallique lourde, percée, qui suit la pesanteur apparente, donc qui restera toujours sous le niveau du liquide.


Pour un avion VCC, le liquide est toujours plaqué contre le coté extérieur du réservoir. Il faut donc que la prise soit contre ce côté. La meilleure forme et la meilleure disposition adoptées sont les suivantes. Le tube de trop-plein est obturé pendant le vol avec un bouchon plastique. Ainsi, le réservoir est alimenté en air venant remplacer le carburant par un tube venant déboucher au niveau départ du carburant. De ce fait, la pression au niveau du tube d'alimentation est indépendante du niveau du liquide. Or, il est nécessaire d'avoir une alimentation constante du moteur pour avoir une carburation régulière. Cette condition est réalisée.


Autre chose : l'axe du réservoir doit être au même niveau que l'axe du gicleur du moteur.
Pour les avions de vol libre, il suffit que le tube d'alimentation parte du fond horizontal du réservoir.

RÉSINES (polyester ou époxy) :
Base des colles genre Araldite, ou des produits de moulage servant à confectionner des capots, carénages, éléments d'appareils par imprégnation de fibre de verre. Comportent un adhésif et un durcisseur à mélanger au moment de l'emploi.

RÉSINES SYNTHÉTIQUES :
Nombreux produits chimiques d'utilisation très diverses.
Pour les modélistes, ce sont essentiellement des colles et des vernis ou enduits. On les présente toujours en emballage contenant deux produits : la résine ou adhésif, et le catalyseur ou durcisseur que l'on mélange au moment de l'emploi.
La conservation du mélange prêt est en général très limitée. Les propriétés varient avec le produit mais, d'une manière générale, ce sont des composés très peu altérables, très résistants et d'une finition parfaite.
On peut citer l'araldite pour les colles et les vernis époxy ou polyester (Vernis V 33).
La résistance mécanique de ces produits est en général très faible et on ne peut les utiliser pour des pièces importantes qu'avec un support travaillant, textile ou fibre de verre.

RÉSISTANCE (à l'avancement) :
En aérodynamique, synonyme de traînée.

RÉSONATEUR : Pièce d'échappement d'un moteur deux temps permettant d'augmenter la puissance.
Le résonateur crée une harmonique entre la fréquence du moteur et celle de l'échappement, qui a pour conséquence de faciliter l'évacuation des gaz brûlés.


RÉSULTANTE :
Force unique, qui agissant seule, aurait le même effet que deux ou plusieurs forces agissant ensemble et appelées composantes.
La résultante est le résultat de la composition des forces (voir Aérodynamique).
On peut réaliser l'opération inverse de décomposer une force en deux ou plusieurs composantes.

REVÊTEMENT :
Appelé aussi "peau" de l'appareil, matériau qui recouvre les ailes, empennages, fuselage.
Toile enduite et peinte, contre-plaqué mince, tôles de duralumin, matières plastiques.

RESSOURCE :
Partie de la trajectoire d'un aérodyne où ce dernier passe de la pente de descente verticale à la pente de montée. Si cette manœuvre est effectuée trop brutalement, l'inertie de l'appareil fait que ce dernier se met en assiette de cabré, tout en conservant une trajectoire horizontale ou même de descente.
Il se met aux grands angles et décroche. Si une dissymétrie apparaît, c'est l'autorotation d'autant plus brutale, violente et dangereuse que la vitesse est plus grande.



RÉTABLISSEMENT :
Figure de voltige consistant en une demi-boucle suivie d'un demi-tonneau. C'est en somme un changement de direction à 180° dans le plan vertical.
S'appelle aussi IMMELMANN, du nom de son inventeur, un pilote allemand.



RETOURNEMENT :
Figure de voltige consistant en une montée verticale, suivie d'un demi-tonneau, suivi d'une demi-boucle.
A ne pas confondre avec le renversement.



REYNOLDS :
Ingénieur anglais (1842 - 1912), qui établit que le régime d'écoulement d'un fluide dépend des dimensions du corps et de la vitesse d'écoulement. Autrement dit, l'air ne s'écoule pas de la même façon autour d'une aile de modèle réduit volant à 15 ou 18 km/h et autour d'une aile d'avion grandeur ayant le même profil, mais dix fois plus grande et volant dix fois plus vite, Ceci explique pourquoi une maquette au 1/10 d'un avion qui vole très bien, vole beaucoup moins bien que l'original en vrai grandeur.
De même, l'écoulement ne sera pas le même dans l'air et dans l'eau ou dans de l'air au niveau de la mer et dans de l'air pris à 10.000 m d'altitude. Cet écoulement dépend donc aussi des caractéristiques de l'air.

La loi de REYNOLDS s'énonce ainsi : "DEUX ÉCOULEMENTS SONT SEMBLABLES L'UN À L'AUTRE À CONDITION QUE LE RAPPORT V.l / SOIT LE MÊME DANS LES DEUX CAS".
V = Vitesse en m/s
l = Dimension caractéristique du corps, en aviation profondeur de l'aile.
= Coefficient de viscosité cinématique de l'air

: nû
: mû
: rô

Au niveau de la mer et à 15°, = 14,8 x 10 puissance-6 = environ 0,000015

Pour une aile de PHALÈNE : Vitesse 5 m/s, profondeur l = 0,13 m,
Re = 5 x 0,13 / 0,000015 = 43000

Pour une aile d'un planeur vrai grandeur : vitesse 80 km/h soit 22 m/s, profondeur d'aile 1 mètre,
Re = 22 x 1 / 0,000015 = 1.466.666
Nous savons que, pour des modèles réduits, le nombre de REYNOLDS varie de 40.000 à 75.000.
Pour des planeurs grandeur, il tourne autour de 1.500.000.
Pour un avion de transport, il sera dix fois plus élevé et c'est un minimum.

Supposons que nous construisions une maquette de ce planeur grandeur qui vole très bien. Maquette exacte au 1/10 : 2 mètres d'envergure, 0,10 mètre de profondeur d'aile.
Si nous voulons que cette maquette vole aussi bien que son modèle, il faudra la faire voler à un nombre de REYNOLDS identique.
Mais pour obtenir ce nombre de REYNOLDS identique, puisque dans l'opération Re = 22 x 1 / 0,000015, on remplace 1 par 0,1, il faudra que V = 22 x10 = 220 m/s, c'est-à-dire 800 km/h. Il va sans dire que cela parait difficile.

Cependant, quand les ingénieurs travaillent en soufflerie aérodynamique, ils tiennent comptent de ce fait, et font circuler l'air autour de leur maquette à une vitesse telle que le nombre de REYNOLDS soit le même que pour l'appareil réel.

Cette loi a conduit les ingénieurs en aéromodélisme à délaisser pour leurs modèles les profils des avions grandeur qui ont un très mauvais rendement à l'échelle des modèles réduits, pour inventer des profils nouveaux qui, s'ils sont excellents pour les modèles, ne valent rien pour les planeurs et avions en vraie grandeur.
Lorsqu'un modéliste veut choisir un profil pour un appareil, sa préoccupation essentielle sera de savoir si les qualités du dit profil sont celles qui correspondent au nombre de Re auquel il sera soumis (vitesse et profondeur d'aile correspondantes).


Il découle visiblement, par exemple, que le profil correspondant à ces polaires a de bien meilleurs résultats à Re 40000 qu'à Re 70000, c'est-à-dire qu'il faudra l'utiliser pour un planeur ayant, par exemple, 150 mm de corde et une vitesse de 4 m/s, c'est-à-dire un planeur très lent et très léger.

RICIN :
Huile réputée pour ses vertus purgatives. Extraite des graines de ricin. Utilisée pour la lubrification des micromoteurs à glow-plug, et ceci obligatoirement, car les huiles minérales sont insolubles dans le méthanol, Elle s'altère à partir de 250°. Elle était préférée à toute autre pour l'aviation jusqu'aux années 30 et est encore utilisée pour certains moteurs très poussés.

RICHESSE d'un mélange :
Proportion air / carburant. Un mélange est dit riche lorsque le carburant est en excès, pauvre lorsque l'air est en excès.
Le démarrage d'un moteur froid est facilité par un mélange riche, obtenu en ouvrant le pointeau au-delà de la position normale de marche. Un moteur qui tourne "riche" rejette du carburant et n'atteint pas son régime de pointe. En vol, il émet un panache de fumée. Un moteur pauvre prend immédiatement sa pointe (régime maximum), puis s'arrête au premier effort exigé. La richesse optimum d'un moteur varie peu selon les conditions atmosphériques. En V.C.C. Acro, un moteur bien réglé doit augmenter sensiblement son régime lorsqu'on fait monter l'appareil ; il doit donc être réglé riche en vol à plat. Par contre, en team-racing, on recherchera la "pointe" en vol à plat, et l'économie de carburant.
La période de rodage se fait sur mélange riche, pour une meilleure lubrification.
En aviation grandeur, le réglage du mélange selon l'altitude est indispensable (mixture).

RODAGE :
Dans un moteur neuf, les pièces conservent encore des traces d'usinage qui font que les pièces, bien que parfaitement ajustées, frottent les unes contre les autres. L'ensemble provoque une résistance qui fait chauffer le moteur. Si on insiste à vouloir le faire tourner à fort régime, il se produira des rayures et des arrachements de métal. Le moteur sera détérioré.
Il conviendra donc d'aider les pièces à se libérer de ces frottements. C'est le rodage qui vise a obtenir des surfaces parfaitement polies qui glisseront sans résistance les unes sur les autres.
Plusieurs procédés ont été préconisés : Utiliser un carburant riche en huile, utiliser des hélices plus grandes pour diminuer la vitesse de rotation. Nous pensons qu'un moteur ne se rode bien que lorsqu'on le fait tourner dans les conditions normales d'utilisation. Conséquence : conserver le même carburant qu'en utilisation normale et la même hélice que celle qu'il aura à entraîner sur l'avion auquel il est destiné.
Mettre le moteur au banc, rechercher son réglage de pointeau et le faire tourner décompressé, c'est-a-dire à faible régime pendant la durée de la consommation d'un réservoir. S'il s'agit d'un moteur à glow-plug, le faire tourner gras, c'est-à-dire pointeau plus ouvert que nécessaire. Vérifier sa température. L'arrêter s'il chauffe.
Au deuxième réservoir, augmenter son régime en agissant à la fois sur le pointeau et sur la compression, surveillez toujours la température.
Au troisième réservoir, augmenter encore le régime en essayant des pointes à plein gaz.
Dès lors, placer le moteur sur l'avion, par temps calme, et le faire voler sans essayer le plein régime. Ce n'est qu'au bout de plusieurs vols que vous essaierez d'obtenir toute sa puissance. Mais arrêter et revenir à des régimes inférieurs si le moteur chauffe ou serre. Si l'on dispose de bisulfure de Molybdène (molycote), en instiller de temps en temps une goutte dans la buse. C'est un lubrifiant qui obture les rayures et contribue à procurer un poli glacé.
Après un bon rodage, un moteur tourne librement , démarre bien, et ne s'use que peu.
Certains démontent le moteur et passent toutes les pièces à la pâte à roder pour les glacer à la main. On obtient d'excellents résultats, mais cela demande des précautions et l'on ne peut recommander ce procédé à des débutants.

ROUE LIBRE :
Dispositif de débrayage de l'hélice des avions à moteur caoutchouc quand le déroulement du moteur est terminé. L'hélice continue à tourner en moulinet, ce qui provoque moins de traînée que si elle restait immobile.



ROULIS :
Mouvement d'un avion sur son axe de roulis. Cela se traduit par une inclinaison à droite ou à gauche. Sur un modèle réduit, le dièdre se charge d'y porter remède. Mais si ce dièdre est trop important, le roulis se transforme en un balancement continu appelé "roulis hollandais" qui n'est autre chose qu'une hyperstabilité latérale.

ROTATIF :
Désignait des moteurs qui tournaient autour de leur vilebrequin, vilebrequin fixe solidaire du bâti moteur, carter et culasses mobiles, hélice fixée au carter et non au vilebrequin, On les appelait des ROTOTO, ils étaient responsables de vibrations importantes, d'un couple de renversement et d'un effet gyroscopique considérables.
Actuellement, s'applique à des moteurs à piston rotatif qui décrivent à l'intérieur du carter une courbe épicycloïde.
Un moteur de ce type est actuellement commercialisé par la firme GRAUPNER,
Le premier moteur a été construit par un Polonais, GORSKI, ses solutions ont été reprises par GRAUPNER dans un modèle sous licence NSU-WANKEL (WANKEL étant l'inventeur allemand et NSU la firme allemande productrice du moteur pour voitures). C'est une firme japonaise qui assure la production.
Avantages de ce moteur : Excellent rendement dû à l'absence de vibrations (près de 3/4 de cheval pour 5 cm3 de cylindrée).
Inconvénient : Son prix.

ROTOR :
Grosse hélice à deux, trois, quatre ou même six pales, surmontant un hélicoptère ou un autogyre. Dans le cas d'un appareil à deux rotors, on distingue les rotors coaxiaux, les rotors engrenants et les rotors séparés (cas de certaines bananes volantes).
Partie mobile d'un compresseur et notamment d'un turbo-réacteur.

ROUTE :
C'est la projection sur le sol de la trajectoire de l'avion au cours d'un voyage. Transposée sur la carte, la route devient une ligne droite reliant deux points : l'aérodrome de départ et celui d'arrivée. On la définit par l'angle qu'elle fait avec le nord géographique ou le NORD VRAI. On appelle cet angle ROUTE VRAIE.

ROUTE DU CHIEN :
C'est la route que suivrait un avion qui, par vent de travers, et voulant se rendre d'un point A à un point B, garderait constamment son axe dirigé vers B sans tenir compte de la dérive. Il serait sans cesse déporté en dehors de la route vraie et sans cesse obligé de modifier son cap, Sa route serait une courbe de rayon de plus en plus petit, à condition que le but soit visible. Sinon, il n'arriverait jamais au but.



A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
V
W
Z