PALIER :
Pièce percée d'un trou cylindrique, dans laquelle tourne
un axe, et plus précisément le vilebrequin
d'un micromoteur.
Faire un palier, c'est voler en vol horizontal après ou avant un vol
en montée ou en descente. On fait un palier après l'arrondi, juste
avant de se poser, et on en fait un après avoir décollé
et avant de prendre la pente de montée.
PALONNIER :
Barre transversale pivotant autour de son centre, portant une pédale
à chaque extrémité et reliée par câble au
gouvernail de direction. Situé aux pieds du pilote, il agit sur la ligne
de vol dans le plan horizontal (cap). Contrairement
à la logique, pour aller à gauche par exemple, il faut pousser
du pied gauche.
En vol circulaire, pièce métallique en forme de T qui transforme
le mouvement des câbles de commande d'aile, parallèle à
l'envergure, en un mouvement parallèle à l'axe du fuselage. Ce
n'est pas autre chose qu'un rappel.
PANTALON :
Quand on les quitte, c'est qu'on est d'un caractère très
accommodant.
Quand on les enlève à un avion, c'est qu'on lui ôte les
carénages de son train d'atterrissage.
A vrai dire, ce terme désigne des carénages qui enveloppent les
roues et qui conservent la même section jusqu'à l'aile, exactement
comme les jambes de pantalon de l'époque 1930, date où les carénages
étaient utilisés.
PARACHUTALE (descente parachutale) :
Lorsqu'un avion descend selon une trajectoire proche de la verticale
et à plat, il reçoit le vent relatif par dessous, à un
angle voisin et même supérieur à 90°.
Cela se produit pour les planeurs modèles réduits en position
de déthermalisation, et pour certains avions
spéciaux, notamment l'ERCOUPE qui sont étudiés pour !
Un tel "vol" est appelé Troisième Régime de vol,
le second étant celui sur une trajectoire horizontale à la limite
du décrochage (15 à 18°).
PARACHUTE :
Système comprenant une voilure demi-sphérique en toile,
percée d'un trou à sa partie supérieure, ou de fentes sur
un ou plusieurs de ses méridiens, des suspentes et un harnais de fixation
sur le corps. Il s'utilise en saut à ouverture automatique, le parachute
étant relié à l'appareil par un câble dont la tension
brutale cisaille le cordage, maintenant le parachute plié, ou à
ouverture commandée par l'utilisateur.
C'est ce qu'on appelle aussi l'ouverture retardée.
La sortie et le déploiement de la voilure sont facilités par un
petit parachute qui sort le premier du sac, et qui est appelé parachute
d'éjection.
Le parachute, essentiellement moyen de sauvetage, est devenu un sport et une
méthode de combat.
Il a été imaginé par Léonard de VINCI, mais réalisé
par LENORMAND en 1783.
Il existe des parachutes ascensionnels à seul usage sportif, et qui sont
exactement le contraire du parachute. Ils ne fonctionnent que remorqués
par un bateau ou une voiture suivant le principe du cerf-volant.
Par une des fantaisies de l'administration, il est obligatoire pour le vol à
voile, et non pour le vol à moteur civil.
En argot aéronautique, se dit pépin ou pébroc.
PARAFFINE :
Hydrocarbures solides des derniers étages de la distillation
du pétrole. Fusion vers 50, 60°. Utile pour paraffiner les chantiers,
mouler, etc... afin d'éviter l'adhérence des éléments
que l'on construit dessus.
Certains auteurs aéromodélistes désignent ainsi, également,
l'huile de paraffine. C'est évidemment une erreur. L'huile de paraffine
est un mélange d'hydrocarbures, incolores, inodores et insipides.
On l'utilise comme lubrifiant de l'intestin, mais elle s'avère un lubrifiant
mécanique médiocre. On l'incorpore quelquefois aux carburants,
mais c'est davantage à titre de combustible que de lubrifiant, bien que
ce soit un combustible gras. On doit toujours l'associer à un lubrifiant
honnête (huile de ricin ou huiles minérales de graissage).
PARASOL :
Monoplan à aile haute au-dessus du fuselage, soutenue par
une cabane, des mâts et des haubans.
PATIN :
train d'atterrissage des planeurs de modèle ancien. En général,
ils sont en frêne et montés sur des silent-blocs jouant le rôle
d'amortisseur.
Sur les modèles réduits, le patin est souvent réduit à
une baguette protégeant la partie inférieure du fuselage.
Quelquefois le patin est en contre-plaqué posé de chant et sert
de support au crochet, quand le crochet n'est pas lui-même taillé
dans le CTP.
PÉDALE :
Toute commande actionnée par le pied du pilote.
Personne ayant tendance à empiler des culottes au fond des hangars ,
ou acceptant que l'on bricole son train.
PEIGNE :
Désigne une astuce pour découper les équerres
de renfort dans le bon sens. En réalité, cela ne marche que si
l'on ne dispose pour tailler ces équerres ou goussets que de bandes étroites
de balsa, fibres dans le sens la longueur. Si l'on dispose de chutes quelconques,
les jeunes tailleront ces équerres dans n'importe quel sens, peigne ou
pas peigne.
Dans le N° 27 d'AVIATION-CLAP, ce mot désigne
un plan sommaire de l'aile dessiné sur le chantier de montage.
PEINTURES :
Les peintures pour modèles réduits doivent présenter
les qualités suivantes : insensibilité à l'humidité,
légèreté, inaltérabilité aux carburants.
Les peintures vendues dans le commerce spécialisé sont excellentes,
mais chères. Il faut se rabattre sur les peintures utilisées en
carrosserie automobile, ou en aviation évidemment.
Peintures nitro-cellulosiques : en général légères,
sauf la peinture blanche. Pour les avions, doivent être recouvertes d'une
couche de vernis V33 afin de les rendre imperméables aux carburants diesel
et inaltérables aux carburants glow. Les raccords se font très
facilement.
Peintures glycérophtaliques : plus lourdes que les nitro, inaltérables
aux carburants, mais raccords difficiles.
Couleurs recommandées pour le vol libre : jaune, rouge, noir, les plus
visibles dans le ciel et sur le sol.
PENTE :
Angle que fait la trajectoire avec la verticale, le 0 étant
au zénith.
Augmenter la pente, c'est diminuer l'angle de montée ou augmenter l'angle
de descente et inversement.
La pente maximum, c'est le piqué à
la verticale, minimum c'est la chandelle verticale.
PENTE (vol à voile) :
C'est une colline ou montagne à pente régulière
qui, frappée par le vent est le siège d'une ascendance dynamique
d'autant plus puissante que le vent est plus violent et la pente plus forte.
L'ascendance commence à se faire sentir en avant de la pente à
partir d'une distance d à laquelle il faut se placer pour voir
la montagne sous l'angle /2, étant
l'angle de pente.
Au-dessus du sommet, elle se fait sentir jusqu'à une hauteur égale
au tiers de la hauteur de la montagne. Mais ces notions peuvent augmenter avec
l'instabilité de l'atmosphère.
Valeurs moyenne de la distance horizontale et de la hauteur d'influence.
PERCÉE :
Manuvre consistant à descendre à travers les
nuages pour pour approcher d'un terrain. La percée est faite aux instruments
(attention aux collisions avec les obstacles au sol, montagnes notamment) ou
guidée par radio.
PERDRE (les pédales) :
S'affoler au point de s'embrouiller dans le maniement des poignées
et pédales. Au figuré = perdre la raison, radoter.
PERRUQUE :
Argot aéronautique : Embrouillamini du fil de treuil.
Synonyme : sac de nuds.
PERTES (de portance) :
Désigne surtout les pertes marginales (voir marginaux).
La dépression qui se produit à l'extrados est compensée
aux bords marginaux par la pression qui se produit à l'intrados. Il y
a donc sous l'aile aux bords marginaux, une perte de pression au-dessous et
un comblement de la dépression au-dessus.
Comme c'est la dépression d'extrados alliée à la pression
d'intrados qui constitue la portance, ce phénomène qui est d'ailleurs
la cause des tourbillons marginaux provoque une perte de portance.
Plus l'allongement de l'aile est grand et moins cette perte est sensible.
On peut diminuer ces pertes en empêchant les échanges de pression
par des plaques verticales placées aux bords marginaux. Sur les appareils
bidérives, les dérives aux bords marginaux du plan fixe jouent
ce rôle et rendent le plan fixe plus efficace.
PERTURBATIONS :
Situations qui viennent modifier sur de grandes étendues l'état
d'équilibre de l'atmosphère. Les perturbations cycloniques sont
des zones de basse pression qui attirent les masses d'air anticycloniques (haute
pression) et les entraînent dans un mouvement giratoire positif
autour d'elles-mêmes, et négatif autour
des centres de hautes pressions (pour nos régions, les Açores).
PEUPLIER :
Bois tendre pour les ébénistes, bois dur pour les aéromodélistes
quand ils le comparent au balsa. Il est utilisé
pour les pièces demandant une certaine résistance. Son poids spécifique
n'est guère supérieur à celui du balsa très dur
(0,4 à 0,5) qui peut d'ailleurs le remplacer quand on en a.
Le peuplier est de plus en plus rare sur le marché, car il est utilisé
en quantités considérables pour les fabrications d'emballages.
Il est remplacé sur les catalogues par des bois exotiques, AKO, AYOUS,
KOTO, SAMBA de poids spécifique semblable.
Malheureusement, pour les petites sections, on ne dispose que de bois déroulé
ou tranché qui perd beaucoup de sa résistance mécanique
par rapport au bois scié. On a avantage à les remplacer par des
résineux de pays notamment le pin, ou mieux le pin du Nord ou le Spruce.
Ces deux derniers n'étant guère plus lourds que le peuplier quand
ils sont secs.
PIED :
Par définition, le pied ne sait pas piloter si l'on se réfère
à l'expression "piloter comme un pied".
En pilotage, le pied joue un grand rôle, on en parle sans arrêt
: Mettre du pied, retirer du pied, mettre du pied du côté du manche,
ou à l'opposé, le pied chasse la bille, le manche la ramène...
C'est le pied qui donne la cadence au virage, à condition que son action
soit coordonnée avec celle du manche qui donne l'inclinaison. C'est le
pied qui permet d'arrêter une auto-rotation quand elle ne veut pas s'arrêter
d'elle-même, et quand le pilote a "perdu les pédales",
il doit se rappeler qu'il doit mettre du pied "dans le ciel", c'est-à-dire
du côté de l'aile haute.
Mesure de longueur anglaise (foot) qui vaut 12 pouces (inches) soit 30 cm environ.
Elle est utilisée en aviation en lieu et place du mètre, surtout
pour les appareils appelés à utiliser les aérodromes étrangers.
PIED (de bielle) :
Partie de la bielle qui s'articule sur l'axe du piston.
PIÈGE :
(argot aviation) : Avion, planeur, modèle réduit, etc
.... c'est-à-dire à peu près tout ce qui vole.
Être pris au piège = être passionné d'aéromodélisme.
Piègeac = source d'ennuis inattendus. Les militaires isolés en
sont généralement victimes.
PINGOUIN :
Autrefois, avion rendu impropre au décollage pour apprendre
aux élèves à rouler au sol (appelé aussi "rouleur").
PIQUER :
Augmenter la pente.
PISTE :
En aviation comme en aéromodélisme, bande de terre
gazonnée, bitumée ou bétonnée, destinée à
l'atterrissage et au décollage.
Doit être orientée dans le sens des vents dominants.
Sa longueur est variable suivant les catégories d'avions qui doivent
l'utiliser : de quelques centaines de mètres à plusieurs km.
Pour les avions radiocommandés, il faut 100 mètres.
Les pistes de vol circulaire doivent avoir un diamètre de 25 mètres,
peuvent être en dur pour le team-racing et la vitesse pure, mais il est
recommandé qu'elles soient gazonnées et tondues ras pour le vol
d'acrobatie et surtout pour les vols d'entraînements et d'école.
Elles doivent être entourées d'un grillage de 2,50 m de haut.
PLAFOND :
Hauteur au-dessus du sol ou de l'eau de la couche de nuages la plus
basse qui, au-dessous de 6000 m, couvre plus de la moitié du ciel.
C'est aussi pour un avion l'altitude maximum qu'il peut atteindre, étant
donné les caractéristiques du moteur. Ce plafond peut être
dépassé par l'utilisation d'ascendances.
PLAN :
Synonyme d'aile. Un biplan a deux ailes superposées.
PLAN FIXE :
Voir stabilisateur.
PLANCHE (de balsa) :
Leur largeur standard est de 80 ou 100 mm, leur épaisseur
s'exprime en 1/10 de mm de 5/10 à 200/10.
PLANOPHORE :
Le premier modèle réduit d'avion qui ait jamais volé.
uvre d'Alphonse PENAUD (1872), c'était un avion à moteur
caoutchouc avec hélice propulsive placée à l'arrière.
Il comportait une aile et un plan fixe, avec dièdre tous les deux, mais
pas de dérive. Le fuselage était une simple baguette.
Plus tard,Victor TATIN construisit un avion modèle réduit à
air comprimé et deux hélices, et LANGLEY aux USA un avion à
moteur à vapeur.
PLANTUS :
Crash d'un aéronef à la verticale ou sous un angle
important, l'appareil restant souvent "planté" si le sol est
mou.
Synonymes : poireau, pylône.
PLATEAU :
Plateau de vilebrequin : Partie arrière
du vilebrequin qui sert de manivelle de forme circulaire. Il est souvent échancré
pour l'équilibrage.
Plateau d'hélice : Pièce cylindrique fixée sur l'axe d'hélice
et qui sert de butée à l'hélice.
PLUME :
Argot aéronautique : synonyme d'aile.
Ce terme est surtout utilisé dans l'expression vélivole "à
la plume", qui est un ordre : " Untel, à la plume". Il
signifie que Untel doit se porter à l'extrémité de l'aile
au vent et la maintenir le plus près possible du sol pendant le convoyage
au sol du planeur jusqu'au lieu de son départ. En général,
on confie cette tâche à une fille, en donnant comme prétexte
qu'elles sont plus petites et qu'elles tiennent donc l'aile le plus près
possible du sol, ce qui est indispensable afin que le vent ne la soulève
et ne soulève le planeur avec. En général aussi, pendant
ce convoyage, on fait mettre le pilote à la queue, pendant que le plus
fainéant s'installe au poste de pilotage, sous le prétexte que
cela soulage la queue !
POIGNÉE :
Toute manette ou commande devant être
saisie à pleine main (manche, volets, frein
de parking, poignée d'éjection, sandwich, etc...), et, surtout
en VCC, poignée de pilotage.
La poignée de pilotage en VCC peut être un simple morceau de manche
cylindrique muni de deux points d'attache séparés par la largeur
d'une main. Un morceau de manche à balai (mais oui) de 12 cm suffit.
Cependant il vaut mieux doter cette poignée d'un dispositif de réglage
de la longueur des câbles qui y sont accrochés.
Il vaut mieux la compléter par une sorte de garde placée devant
les phalanges qui servira de double commande, l'élève tenant la
poignée à la place normale de la main et le moniteur la tenant
par-dessus celle de l'élève sur la garde.
POIL :
Unité de précision dont le sous-multiple est le quart.
Origine : partie postéro-externe de l'abdomen de la mouche.
POINT CRITIQUE :
Le point critique entre deux bases est la position à partir
de laquelle il est tout aussi facile de rentrer à la base de départ
que de continuer vers la base de destination. Ce point est déterminé,
par exemple au cours de traversées transatlantiques, de façon
que le temps mis pour atteindre la base de destination à la vitesse aller
soit égale au temps mis pour rentrer à la base de départ
à la vitesse retour. Ce point peut être d'une grande utilité
lorsqu'il s'agit d'atterrir à une base, le plus rapidement possible,
notamment en cas de panne quelconque.
C'est la raison pour laquelle le navigateur établit ce point critique,
le plus souvent avant le départ, en se servant de la vitesse propre réduite
de l'avion. Ce point s'appelle parfois encore point de non-retour, avec une
légère variante. Le point de non-retour, en effet, est le point
à partir duquel l'appareil ne peut plus espérer rentrer à
sa base de départ.
POINT MORT BAS (PMB) :
Point extrême de la course du piston du côté de
l'embiellage.
POINT MORT HAUT (PMH) :
idem du côté de la chambre d'explosion.
POINTEAU :
Pièce en acier qui se visse dans le tube du gicleur et qui
permet l'obturation ou l'ouverture de ce dernier.
Il permet ainsi de régler la richesse de l'alimentation du moteur.
POLAIRE :
En aérodynamique désigne une courbe qui donne en abscisse
les variations du coefficient unitaire de traînée
(Cx) en fonction de l'angle d'incidence et en ordonnée les variations
du coefficient unitaire de portance (Cz).
Les coordonnées de chaque point donnent donc pour chaque angle d'incidence,
la portance, la traînée (coefficients) et par conséquent
la finesse (Cz/Cx).
Il existe une polaire différente pour chaque profil, pour chaque allongement
d'aile et pour chaque nombre de REYNOLDS.
L'observation d'une polaire donne du premier coup d'il :
L'angle de décrochage, la portance maximum,
la portance minimum, la finesse maximum, la portance nulle, la traînée
minimum.
Il existe une polaire pour l'aile et une autre pour l'appareil complet. Cette
dernière est plus à droite puisque la traînée est
plus importante.
En trait continu : polaire d'une seule aile.
En trait interrompu : polaire du planeur complet.
Deux polaires pour des nombres de Reynolds différents.
En A, î = -1°, angle de portance nulle. 100 Cz =0.
Eb B, î = 3°, angle de traînée minimum. 100 Cx = 2,2,
obtenu en traçant la tangente à la polaire parallèle à
l'ordonnée.
En C, î = 14°, angle de finesse max : plus grande portance pour plus
petite traînée. F = 127 / 2,4 = 53. Obtenue en traçant la
tangente à la polaire depuis O.
En E, î=15°, angle de portance max. 100 Cz=147, tangente à
la polaire parallèle à l'abscisse. A droite de E, vol en second
régime à la limite du décrochage.
Pour éviter d'écrire des nombres décimaux très faibles
sur les coordonnées, on les multiplie par 100. D'autre part, comme la
traînée est très faible par rapport à la portance,
on adopte une échelle pour la traînée 5 ou 10 fois plus
grande.
Sur la polaire, on trace en général une seconde courbe qui donne
en abscisse la valeur du coefficient du moment de la résultante aérodynamique
en fonction de la portance (100 Cz) établie elle-même en fonction
des angles d'incidence. Pour chaque angle d'incidence existe un coefficient
de moment et aussi une position du centre de poussée (point d'application
de la résultante aérodynamique mesurée depuis le bord d'attaque
en pourcentage de la corde d'aile).
Polaire des vitesses : C'est la courbe qui donne la variation de la vitesse
verticale de descente en fonction de la vitesse sur trajectoire pour un planeur.
POLYSTYRÈNE EXPANSÉ :
Matériau plastique cellulaire de densité très
faible, très utilisé pour l'emballage et pour le bâtiment.
C'est un isolant sonore et thermique (glacières portatives).
Au point de vue modèle réduit, il est intéressant comme
remplissage à cause de sa densité très inférieure
à celle du balsa.
Il se coupe avec des scies à denture fine ou mieux au fil chaud, et il
se ponce avec précaution. Il se colle à la colle blanche vinylique,
et peut se peindre avec certaines peintures. Par contre, l'acétone, les
peintures ou enduits cellulosiques et leurs diluants le dissolvent très
rapidement. Ce matériau a une résistance mécanique très
faible et ne peut être utilisé seul.
Emploi : ailes de gros taxis VCC ou RC et remplissages divers (Karman, volet).
Cependant, ne pas oublier que le vide (rempli d'air) est encore plus léger.
PONGHÉE (de soie) :
originaire du JAPON. Soie très
fine servant à l'entoilage des modèles réduits.
PORTANCE :
Force aérodynamique utile qui donne la sustentation aux aérodynes.
Elle a son origine dans la formation à l'intrados
d'une pression de l'air contre l'aile et, à l'extrados,
d'une dépression lorsque l'aile avance. Cela résulte du fait que
les particules d'air à l'intrados sont ralenties par l'obstacle que constitue
la courbure se présentant sous un angle de quelques degrés, obstacle
qui les rejette vers le bas, d'où réaction vers le haut. Étant
ralenties, elles sont plus serrées, d'où pression plus forte.
A l'extrados, les particules de la masse d'air doivent parcourir une distance
plus grande à cause de la courbure plus grande et elles ne sont pas ralenties.
Pour arriver en même temps au bord de fuite, elles augmentent leur vitesse,
elles s'écartent, d'où la diminution de pression.
L'aile est donc poussée par l'intrados et aspirée par l'extrados.
L'addition de ces deux phénomènes donne la portance.
PORTEUR :
Qualité d'un profil qui fait que sa portance est plus ou moins
importante à vitesse donnée et à angle d'incidence donné.
D'une manière générale, plus un profil a une forte courbure,
plus il est porteur.
A courbure égale, les profils à intrados creux sont plus porteurs
que les profils à intrados plat. Pour ces derniers, les plus épais
sont les plus porteurs. En conséquence, pour un planeur de début,
si on choisit un profil plat, il vaut mieux le choisir épais, sa courbure
est plus forte. Il est évidemment un peu plus difficile à entoiler.
Pour les avions relativement rapides, le profil n'a pas besoin d'être
très porteur. On choisit alors des profils biconvexes dissymétriques
à faible courbure.
Pour les avions de voltige appelés à voler aussi bien sur le dos
que sur le ventre, les profils biconvexes sont préférables. Leur
portance est nulle pour un angle d'incidence nul, mais leur centre de poussée
reste invariablement au quart de la corde du profil. Mais, pour ces profils
biconvexes, quand la vitesse n'est pas la qualité essentielle recherchée,
mais la portance, il faut les choisir épais.
PORTEFEUILLE (mise en portefeuille) :
Rupture du longeron pendant une treuillée trop brutale. Les
deux ailes se referment sur elles-mêmes comme un portefeuille.
POST-COMBUSTION :
Dans un turboréacteur, dispositif permettant de brûler
une certaine quantité de combustible au-delà de la turbine afin
d'accroître la poussée. C'est ce qui justifie pleinement le surnom
de "lampes à souder" donné aux avions à réaction.
Elle s'accompagne d'un vacarme infernal.
POU DU CIEL :
Avion très léger construit par Henri MIGNET en 1933.
C'était un avion à ailes en tandem, mais décalées
en hauteur, l'aile arrière plus basse que l'aile avant. Pas de gouvernail
de profondeur, c'est l'aile supérieure avant qui, en changeant d'incidence,
jouait le rôle de profondeur. Pas d'ailerons, c'est le roulis induit qui
inclinait l'appareil dans les virages. L'appareil ne comprenait donc que deux
commandes : Direction et Profondeur. Il était conçu pour être
construit par des amateurs. Des centaines d'exemplaires furent construits, mais
l'appareil présentait un défaut de conception qui provoqua plusieurs
accidents. Il fut interdit de vol.
Actuellement, les descendants du POU DU CIEL sont parfaitement au point et très
appréciés des amateurs de la formule.
POUTRE :
Partie arrière du fuselage quand ce dernier est de section
beaucoup plus faible que la partie avant .
Le PHALÈNE a un fuselage à poutre, le NORD 2501 Noratlas a un
fuselage bipoutre.
PRESSES :
Petits outils métalliques constitués d'une monture
et d'une vis qui sert à serrer deux pièces entr'elles.
PRESSURISATION :
Rétablissement dans une cabine d'avion d'une pression supérieure
à celle de l'altitude à laquelle vole l'avion.
PRISE DE TERRAIN :
Manuvres qui précèdent l'atterrissage. Être
en prise de terrain : être en position d'atterrissage, ce dernier faisant
partie de l'ensemble.
PROFIL :
Dessin obtenu par la section transversale d'une aile. C'est lui qui
donne à l'aile ses caractéristiques essentielles.
PROFILÉ :
Quand c'est un nom, désigne une baguette métallique
ou en bois dotée d'une forme en section spéciale autre que circulaire,
carrée, ou rectangulaire. Par exemple en U, T double T, I, forme arrondie
de bord d'attaque, ou triangulaire de bord de fuite.
Quand c'est un adjectif (participe passé du verbe profiler), s'applique
à tout corps qui a la forme d'un profil d'aile donc étudié
pour offrir le moins de traînée possible.
PROFILER :
Action de donner à un corps une forme profilée.
PROFONDEUR :
Synonyme de largeur de l'aile du bord d'attaque au bord de fuite.
Désigne aussi la "gouverne de profondeur".
PROJETÉE (Surface projetée) :
C'est la projection de la surface sur un plan. La surface projetée
d'une aile est sa projection sur un plan horizontal qui, du fait du dièdre,
donne une superficie inférieure à la superficie réelle.
De ce fait, plus une aile a du dièdre, plus elle est lourde au dm2, et
plus sa vitesse verticale de descente sera grande, puisque seule la surface
projetée entre en ligne de compte pour la surface portante.
Du fait du dièdre, quand l'appareil s'incline, l'aile basse a une surface
projetée plus grande que l'aile haute. Sa portance augmente et contribue
à redresser l'appareil.
Dans un virage très incliné, la surface projetée est très
faible. La portance diminue beaucoup et l'avion doit augmenter sa vitesse pour
récupérer la portance disparue.
PROSTITUTION :
Argot vélivole : désigne l'ascendance de restitution.
P.S.V. :
Pilotage sans visibilité, ne se pratique que si le pilote
a satisfait à un examen donné, et si l'appareil est équipé
des instruments de bord nécessaires. Les règles de vol aux instruments
sont dites I.F.R. (instruments Flight Rules).
PULSO-RÉACTEUR :
Réacteur à flux discontinu, obtenu par l'ouverture
et la fermeture de volets soupapes à l'avant, provoquant des explosions
successives de carburant. Il équipait les V 1 allemands.
Il en existe pour modèles réduits. Ils font un vacarme effrayant.
PYLÔNE :
Support vertical surmontant le fuselage d'un motoplaneur
et portant le moteur.
Position d'un piège qui, ayant piqué du nez après contact
avec la piste, reste ainsi bêtement planté, la queue en l'air et
le nez dans les marguerites.
Pylon-racing = course de bolides R.C. autour de deux pylônes.
Existe aussi aux U.S.A. pour les appareils grandeur.