BADIN :
Voir anémomètre.
BALANCINE :
Arceau fixé sous l'extrémité d'une aile et destiné
à éviter le contact de cette dernière avec le sol. Utilisée
surtout pour les appareils monoroues. (FOURNIER par exemple).
BALISE :
Repère signalant les limites d'un aérodrome ou d'une piste d'atterrissage.
Émetteur radio électrique servant à la navigation aérienne.
BALSA :
De l'espagnol balsa : radeau.
Arbre poussant dans la plupart des pays équatoriaux et utilisé
autrefois par les indiens d'AMÉRIQUE du SUD pour confectionner des radeaux.
Caractérisé par un faible poids spécifique mais aussi par
une grande variété dans ce poids spécifique qui passe de
0,07 à 0,45. Il est évident que plus il est tendre, plus il est
léger.
Utilisations : Aéromodélisme, aviation pour des pièces
n'ayant pas besoin de résistance mécanique, empennages de certaines
fusées (recouverts de métal léger), flotteurs de pêche,
emballages.
BANG :
Phénomène acoustique dû a la compression de l'air
à l'avant d'un avion quand il franchit le mur du son. C'est une onde
de choc qui peut provoquer des dégâts au sol. L'onde de choc, donc
le bruit, accompagne l'avion quand il vole à une vitesse sonique ou supersonique.
Le claquement d'un fouet est un bang en miniature.
BANJO :
Se dit d'un fuselage d'un planeur très renflé de l'avant,
la caisse d'un banjo étant comparée à l'avant du planeur.
Un tel fuselage doit être compensé par une grande dérive.
Cela donne une forte surface latérale, une bonne tenue au treuil et une
bonne stabilité en virage.
BARRIÈRE SONIQUE :
Synonyme de mur du son.
BARRIÈRE THERMIQUE :
Synonyme de mur de chaleur.
BARRIQUE :
Tonneau incorrect où l'avion tourne autour d'un axe
qui n'est pas l'axe longitudinal de l'avion.
BATTEUSE :
En argot d'aviation = hélice.
S'applique surtout aux hélices de grandes dimensions des appareils caoutchouc
(1/3 de l'envergure), dont l'aspect rappelle les battoirs à linge.
BIELLE :
Pièce d'un moteur qui transforme le mouvement de translation
rectiligne alternatif du piston en un mouvement
circulaire en association avec la manivelle du vilebrequin.
En micromoteurs, elles sont fabriquées en dural, ou en acier. Tête
et pied de bielle comportent un trou de graissage et sont quelquefois
montés en palier en bronze, très
rarement avec roulements.
BILLE :
Instrument de bord composé d'une bille d'acier ou d'une goutte
de mercure circulant dans un tube en forme de tore dont le centre est vers le
haut. Quand l'appareil est en vol horizontal rectiligne, la bille est au milieu.
Elle se dirige du côté ou l'appareil se penche. (à droite
ou à gauche).
En virage, si le virage est correct, elle reste
au milieu. Si le virage est glissé (pas assez de cadence
ou trop d'inclinaison), elle se déplace
vers l'intérieur du virage. Si le virage est dérapé, (pas
assez d'inclinaison), elle file vers l'extérieur du virage. Sauf pendant
des manuvres particulières (glissade,
opposition de fuselage), elle doit rester au milieu
.
L'espoir des jeunes pilotes, c'est de pouvoir clouer un jour la bille au tableau
de bord. Certains, très optimistes, se contentent d'espérer qu'elle
ne sortira pas du tube et que jusque là rien n'est perdu. Les instructeurs
de pilotage, eux, sont inflexibles sur la position de la bille, condition essentielle
de sécurité.
BIROUTE :
Ce qui différencie un "champ d'aviation" d'un champ
ordinaire.
Synonyme de manche à air. Manche en forme de tronc de cône ouverte
à ses deux extrémités, actuellement en nylon, montée
sur un axe vertical. Indique la direction du vent et sa force.
Donne lieu, en raison de sa forme, à d'inépuisables plaisanteries
grivoises chez les pilotes.
BOITE À COUPE :
Appareil d'une simplicité extraordinaire qui permet de tailler
des pièces à l'angle voulu, avec une précision totale.
Il faut être fou pour essayer de tailler des baguettes, des profilés,
des goussets, à 90, 45 ou 60° ou tout autre angle à la main,
alors qu'avec des boites à coupe (ou a onglets), on obtient ces coupes
sans douleur.
Les boîtes à coupe de menuisier sont vendues dans le commerce,
mais il est facile d'en fabriquer sur mesure, l'essentiel est d'utiliser comme
guide du bois très dur : hêtre, ou mieux du métal : tôle
de 3 mm.
BOITE DE CLÉ :
Logement dans lequel vient s'encastrer la clé d'assemblage
des ailes. Cette boite peut-être horizontale si la clé est plate.
Dans ce cas, elle est conçue pour que l'aile puisse pivoter et se dégager
en prenant appui soit au bord d'attaque, soit au bord de fuite.
Le Rayon R de la courbure de la clé et de sa boîte doit
être égal à la distance entre la partie avant de la clé
et le bord de fuite à l'emplanture.
Même obligation pour la courbure arrière.
La clé est dans ce cas en dural, acier ou contre-plaqué que l'on
peut armer de C.A.P. La boîte, côtés, dessus et dessous est
en contre-plaqué. Si la clé est une lame d'acier sur chant, la
boîte est un tube d'alu aplati ou une gaine en tôle très
mince ligaturés au longeron.
BOITE DE CONSTRUCTION :
Boite de carton en général très bien décorée
extérieurement et qui contient suivant le commerçant ou le producteur
tout ce qu'il faut pour construire un modèle réduit.
Il en existe trois catégories :
- Celles où le dessin des pièces est imprimé sur des planchettes.
- Celles où les pièces sont prédécoupées
à l'emporte-pièce ; il faut les découper, les ébarber,
les finir.
- Celles où les pièces sont découpées aux cotes
exactes.
Ces boites ne contiennent en général ni peintures, ni enduit,
ni entoilage convenable, ni colle, ni certains accessoires tels que roues, réservoirs
et pièces de timonerie. En général aussi, ces boites ne
contiennent pas des plans exacts échelle 1, surtout en ce qui concerne
les pièces, afin qu'on ne puisse pas les reproduire en partant de matériaux
bruts.
Elles sont souvent beaucoup trop chères, compte tenu du matériel
qu'elles contiennent. Elles permettent cependant de construire rapidement quand
on ne dispose pas de tous les moyens techniques nécessaires, en vacances,
par exemple. Autre défaut : bien souvent, les appareils sont fragiles,
et ceci pour des raisons commerciales évidentes.
On ne saurait trop conseiller aux débutants de profiter de l'expérience
de leurs anciens quant au choix des boites.
BOOSTER :
Fusée auxiliaire servant au lancement d'un engin.
BORD D'ATTAQUE :
Pièce longitudinale placée à l'extrême
avant de l'aile ou des empennages, qui attaque l'air. En modélisme, est
souvent constituée d'une baguette carrée posée sur un angle.
BORD DE FUITE :
Pièce longitudinale placée à l'extrême
arrière de l'aile ou des empennages qui voit la fuite en arrière
des filets d'air. Est le plus souvent constituée d'une baguette profilée
à section triangulaire.
BORD MARGINAL :
Voir marginal.
BOUM :
Rebond à l'atterrissage.
BOUT DE BOIS :
Argot. Dans la marine, désigne le charpentier de bord.
En aviation, désigne l'hélice.
Avoir le bout de bois en croix, c'est être en "carafe"
c'est-à-dire en panne de moteur.
BRAS DE LEVIER :
Distance qui sépare le point d'application d'une force, du
point d'appui du levier.
Exemple : La force aérodynamique du plan
fixe d'un avion a son point d'application au centre de
poussée du plan fixe, mais elle fait pivoter l'avion autour de
son centre de gravité par l'intermédiaire
du fuselage. Le bras de levier de cette force est
donc la distance du centre de poussée du plan fixe au centre de gravité,
soit d'après la figure le segment GF. Le bras de levier est un des facteurs
du MOMENT d'une force.
En aéromodélisme, on appelle "bras de levier" le quotient
de la distance entre le foyer de l'aile et le foyer du plan fixe, par la corde
de l'aile. Mais la plupart des aéromodélistes le désignent
par le quotient de la distance entre le bord de fuite de l'aile et le bord d'attaque
du plan fixe par la corde de l'aile.
Il en résulte que plus le bras de levier d'un appareil est important,
plus le plan fixe est efficace, ou moins la surface de ce plan fixe doit être
importante.
B.I.A. :
Brevet d'initiation à l'Aéronautique.
Diplôme indispensable pour bénéficier des bourses permettant
de passer les licences et brevets de pilotage. Les connaissances qu'il implique
sont d'ailleurs indispensables à tout élève pilote quelqu'il
soit.
Se prépare au moyen de six ouvrages édités par le S.F.A.
(Auteurs : BELLIARD, MALDANT, SALOMON).
B.E.P.P.A. :
Brevet élémentaire de pilote privé d'avion (anciennement
1er degré).
Permet de voler seul à bord dans un rayon de 20 Km autour de l'aérodrome.
Épreuves théoriques et pratiques de pilotage. S'obtient au bout
de 15 heures de vol minimum.
B.P.P.A. :
Brevet de pilote privé d'avion (anciennement 2e degré).
Permet les voyages aériens avec passagers. Épreuves théoriques
et pratiques de navigation. S'obtient au bout de 40 heures de vol minimum.
BREVETS ET LICENCES DE PILOTE DE PLANEUR :
S'obtiennent dans des conditions analogues à celles des Brevet
Avion.
Le brevet B consiste à effectuer trois tours de piste seul à bord.
C'est en somme le lâché.
Le brevet C donne la preuve que l'on sait accrocher une ascendance : 5 minutes
sans perdre d'altitude.
Ces deux "brevets" donnent droit à un insigne de deux et trois
mouettes blanches sur cercle bleu.
Le brevet D : Épreuve de durée 5 heures, épreuve de gain
d'altitude : 1000 mètres, épreuve de distance 50 km. Insigne du
brevet C entouré d'une couronne d'argent (feuilles de chêne).
Le brevet E : Épreuve de distance libre 300 km, d'altitude : gain de
3000 m. Insigne à couronne d'or.
Le brevet F : 300 km but fixé, 500 km en distance libre, 5000 m de gain
d'altitude. Insigne à couronne d'or incrusté de trois diamants.
Le brevet actuel de pilote de planeur est du niveau du brevet D.
BROCHES :
Tiges en corde à piano fixées transversalement au fuselage
et qui servent à assembler les ailes au fuselage par l'intermédiaire
de tubes dans lesquels elles s'enfoncent.
BUFFETING :
Vibrations brutales de la cellule et des gouvernes se produisant
généralement au voisinage du décrochage.
BULBE :
En aéromodélisme, désigne l'avant du fuselage
surtout quand l'arrière est constitué par une poutre.
BULLE :
Rien à voir avec les bulles de savon, si ce n'est qu'une bulle
thermique, celle qui nous intéresse, peut être décelée
grâce à l'émission de bulles de savon.
La bulle thermique est la masse d'air chaud qui se forme au contact du sol chaud
et qui se détache pour former une ascendance
thermique.
On appelle également ainsi la partie transparente
de la verrière, surtout pour un planeur.
Coincer la bulle : Définition
inutile!
BUSE :
Tube fixé sur le carter soit à l'avant, soit à
l'arrière et qui constitue, avec le gicleur
et le pointeau, le carburateur d'un micromoteur.
Elle est en général en forme de tube VENTURI,
le gicleur se trouvant dans l'étranglement, c'est-à-dire au point
où la vitesse de l'air est la plus grande et ou la pression est la moins
élevée.
BUTÉE :
Tout ce qui arrête, ce qui ne signifie pas qu'un policier est
une butée.
En général, le plan fixe s'appuie sur le bas de la dérive
comme butée vers l'avant. Butée autour de laquelle il pivote pendant
la déthermalisation. On installe aussi sur les appareils simples une
butée pour le bord de fuite de l'aile quand elle est fixée par
des élastiques, afin qu'elle soit toujours à la même place.
Jamais à l'avant, car elle doit pouvoir se dégager au choc.
BUTÉE A BILLES :
Sorte de roulement à billes. Les billes ne sont pas entre
deux cylindres concentriques mais entre deux rondelles plates.
Elles sont surtout utilisées en modèle réduit à
moteur caoutchouc pour diminuer le frottement de l'hélice contre le nez.