ABATTÉE :
C'est ce qui se produit quand les forces aérodynamiques
favorables font défaut brusquement à un aérodyne.
Une abattée se traduit par une chute verticale suivie soit de l'écrasement
au sol, soit d'une ressource.
ACCASTILLAGE : Ensemble des accessoires d'un modèle,
comme la timonerie, les accessoires du moteur, ...
ACCIDENT (d'aviation) :
Les statistiques ont établi que le transport aérien
est le moins dangereux de tous les moyens de déplacement.
ACCUS ou accumulateurs : Batteries servant à
alimenter le matériel en électricité. Elles sont en général
au Cadmium-Nickel pour les alimentations des radiocommandes, mais peuvent être
au plomb (pour un moteur de navire, par exemple), ou utiliser d'autres technologies
plus efficaces.
ACROBATIE :
Elle diffère de la voltige, qui
comporte un certain nombre de figures classiques, répertoriées,
dont l'exécution répond à des règles définies.
L'acrobatie relève plutôt de l'inspiration du pilote ou des circonstances.
Elle vise soit à éviter un accident par des manuvres inhabituelles,
soit à frôler la catastrophe volontairement dans un but spectaculaire.
Exemple : En V.C.C., les figures imposées
en concours sont de la voltige, le rattrapage d'un piège
en mauvaise posture est de l'acrobatie.
ADMISSION :
Premier temps d'un moteur à explosion à quatre temps.
Pression d'admission : Pression sous laquelle l'air est admis dans un moteur.
AÉRO-CLUB :
Association régie par les statuts-types de 1901 et dont l'activité
est essentiellement aéronautique. Les Aéro-Clubs sont à
l'heure actuelle les seules écoles de pilotage en FRANCE qui soient ouvertes
au public, sans concours ou engagement préalable. Les bonnes relations
entre Aéro-Clubs et aéromodélistes sont toujours souhaitables
dans l'intérêt des deux parties.
AÉRODYNAMIQUE :
C'est la partie de la Physique que l'on n'étudie jamais en
classe conformément aux programmes officiels. Elle traite des forces
que provoque le mouvement d'un aérodyne
dans l'air, forces utiles au vol (Portance), ou
nuisibles à l'avancement (Traînée).
C'est une science extrêmement complexe dès que l'on veut atteindre
un certain niveau. Elle est essentiellement expérimentale et demande
à être étudiée à l'aide d'appareils statiques
(souffleries) ou mobiles (chariots
aérodynamiques) ou directement sur les appareils volants munis
d'appareils de mesure.
Les fusées subissent les forces aérodynamiques,
mais ne s'en servent généralement pas puisqu'elles sont faites
pour évoluer dans le vide spatial. Ne pas confondre fusée et moteur-fusée
qui peut équiper des appareils évoluant dans l'atmosphère,
avions ou engins volants à usage militaire.
AÉRODYNE :
Désigne tout appareil volant qui utilise les forces
aérodynamiques. Cela exclut les ballons et les fusées,
mais s'applique aux planeurs, avions, autogyres,
ornithoptères et hélicoptères.
AÉROFREINS :
Voir freins aérodynamiques.
AÉROGLISSEURS :
Engins reposant sur le principe du coussin d'air. Un compresseur aspire l'air
par le haut, et l'envoie à basse pression sous l'engin. L'air s'emmagasine
entre l'engin, le sol, et une jupe plastique sous laquelle il s'échappe
après avoir soulevé l'engin de quelques décimètres
pour un appareil vraie grandeur , de quelques centimètres ou millimètres
pour un modèle réduit. Ces engins fonctionnent parfaitement (Naviplanes).
En modèle réduit, le problème est d'alimenter le moteur
en air pur et non poussiéreux qui le détériore très
rapidement. C'est aussi de stabiliser l'appareil en direction. Pour cela, il
faut installer, sur la plate-forme, un deuxième moteur chargé
de la translation horizontale. Une dérive placée dans le souffle
de l'hélice doit suffire à assurer une trajectoire rectiligne
ou circulaire, si elle est munie d'un flettner. Ce flettner peut être
commandé par radio-commande.
AÉROFREINS :
Synonyme de freins aérodynamiques.
AÉROLOGIE :
C'est l'étude des phénomènes atmosphériques
locaux à faible échelle.
AÉRONEF :
Tout appareil pouvant se soutenir dans l'atmosphère grâce
aux réactions de l'air, soit sous une forme statique (aérostats,
dirigeables), soit sous une forme dynamique (aérodynes).
AFFIRMATIF :
En liaison radiophonique, remplace le oui. Signifie aussi "d'accord"
ou "permission accordée". Le contraire est négatif.
AILE VOLANTE : En général, il s'agit
d'un aéronef doté d'un profil autostable et dépourvu de
stabilisateur horizontal.
AILERON : Gouverne placée sur une aile et
qui agit sur l'axe de roulis de l'aéronef.
AILIER :
Équipier d'une patrouille de voltige qui se tient à
l'aile du leader, droite ou gauche.
ALÉSAGE :
Diamètre intérieur d'un trou cylindrique, notamment
du cylindre d'un moteur.
ALLONGEMENT :
C'est le rapport entre la longueur (envergure)
d'une aile et sa largeur moyenne (profondeur).
Pour une aile rectangulaire il est égal à L / l, et pour une aile
différente, L2 / S (L : envergure, l : profondeur, S : surface). Il joue
un rôle important dans le rendement d'une aile et doit être aussi
élevé que le permet la résistance des matériaux
et le poids qu'il ne faut pas augmenter trop.
ALLUMAGE :
L'allumage des micromoteurs se fait
soit par auto-allumage, la chaleur de compression
provoquant l'inflammation du mélange gazeux, soit par point chaud à
l'aide d'une bougie incandescente (glow-plug) .
L'allumage par bougie à étincelle, le seul utilisé il y
a plus de 30 ans, n'est plus utilisé aujourd'hui que pour les moteurs
de bateau.
ALTIMÈTRE :
Appareil de bord qui indique l'altitude de l'avion. C'est un baromètre
métallique dont l'aiguille indique des altitudes en mètres (ou
en pieds!). Il est basé sur le fait que la pression atmosphérique
diminue avec l'altitude : 1 mm par 11 mètres au sol, et par 22 mètres
à 5500 m. Ses indications sont faussées si la pression atmosphérique
varie pendant le vol. Il est donc bon, pendant un voyage, de demander par radio
à l'aérodrome de destination quelle est la pression au sol, afin
de connaître son altitude exacte par rapport à la piste d'atterrissage.
La pression normale au sol est de 1013 millibars (pression standard). L'altimètre
se règle à la main au sol et pendant le vol.
La pression au sol de l'aérodrome s'appelle en CODE
Q, le Q.F.E. (Québec Fox Écho). L'altimètre calé
à cette pression indique l'altitude 0 au sol de l'aérodrome.
Le réglage altimétrique qui donne, au sol, l'altitude topographique
de l'aérodrome, s'appelle le Q.N.H. (Québec Novembre Hôtel).
Quand on est en vol, il indique (théoriquement) l'altitude au-dessus
du niveau de la mer.
ÂME :
Pièce en général en bois mince reliant les semelles
d'un longeron et lui donnant sa rigidité.
ANÉMOMÈTRE :
Instrument qui sert à mesurer la vitesse du vent au sol, ou
plutôt la vitesse de déplacement des masses d'air, ou celle d'un
mobile par rapport aux masses d'air, c'est-à-dire du vent relatif. Il
peut donc mesurer aussi bien la vitesse du vent que celle d'un avion ou planeur
par rapport à l'air. Dans ce dernier cas, on l'appelle BADIN du nom de
son inventeur.
L'anémomètre utilisé en météo est constitué
par quatre demi-sphères creuses montées sur deux bras horizontaux
perpendiculaires, l'ensemble tournant autour d'un axe vertical et actionnant
une dynamo. Le courant électrique produit est mesuré à
l'aide d'un micro-ampèremètre gradué en mètres-secondes,
nuds ou km/h.
Le badin utilise un autre principe, la loi de BERNOUILLI. La pression totale
d'un fluide, c'est-à-dire celle que l'on prend perpendiculairement aux
filets d'air, est constante. Or, elle est composée de la somme de deux
pressions : la pression statique qui est prise parallèlement aux filets
d'air et la pression dynamique due au choc des particules du fluide, qui est
proportionnelle au carré de la vitesse.
P.D. est proportionnelle au carré de la vitesse. Donc, elle augmente
avec la vitesse.
Puisque P.T. reste constante, c'est P.S. qui doit diminuer.
Si on relie donc les tubes A et B à un manomètre, ce dernier enregistre
une dépression. Cette dépression est proportionnelle à
la variation de la vitesse. Le manomètre indique les vitesses de l'appareil
en km/h. Le tube de prise de pression est appelé tube de PITOT. Un autre
modèle est appelé antenne BADIN.
ANNEAU :
Anneau de rideau, de préférence en aluminium, de diamètre
voisin de 10 mm qui se passe dans le crochet du planeur et est fixé au
fil de treuillage.
Pour les planeurs vraie grandeur, l'anneau de treuillage ou de remorquage n'est
pas un anneau de rideau ! C'est un anneau en acier de quelques centimètres
de diamètre. Actuellement, crochets et anneaux sont standardisés
(ce n'était pas le cas autrefois!). Il ne risque plus d'y avoir des erreurs
lors de l'accrochage des planeurs au câble, erreurs très dangereuses.
ANTENNE :
L'antenne réceptrice, sur un avion radiocommandé, peut-être
du type fouet en C.A.P., à l'intérieur
du fuselage, ou en fil conducteur isolé ou non. Sa longueur est accordée
avec la fréquence de l'émetteur.
APPAREILS DE BORD :
Il s'agit des instruments du tableau de bord. Les principaux : altimètre,
anémomètre, variomètre,
tachymètre, indicateur
de virage, niveau à bille, horizon
artificiel, compas, indicateur de pression
d'huile, thermomètre d'huile, etc... etc...
APPROCHE : Manuvre qui consiste à
aligner l'appareil sur la piste et à perdre del'altitude, dans le but
d'atterrir.
ARALDITE :
Colle spéciale à base de résine synthétiques.
Elle s'obtient en mélangeant un ADHÉSIF et un DURCISSEUR. S'utilise
pour des matériaux très divers entr'eux, mais pas de matières
plastiques. Exemple : crochet d'un planeur sur le fuselage.
Elle ne diminue pas de volume au séchage. A n'utiliser qu'à bon
escient et pas pour coller bois sur bois.
ARRONDIR :
Transformer la trajectoire descendante
d'un avion en trajectoire horizontale, notamment au moment de l'atterrissage.
ASCENDANCE :
Masse d'air animée d'un mouvement vertical dirigé de
bas en haut. En argot vélivole ou aéromodéliste
se dit "pompe".
Elles sont de plusieurs sortes :
- thermiques : masses d'air chaud montant au milieu de masses d'air froid.
- de restitution : provoquées par la restitution, le soir, de la chaleur
emmagasinée dans la journée par le sol ou l'eau, d'où ascendances
thermiques.
- dynamiques : masses d'air repoussées vers le haut par un obstacle (montagnes).
On les appelle aussi ascendances de pente.
- de front : provoquées par la rencontre de deux masses d'air de température,
densité, état hygrométrique différents. Ascendances
de front d'orage.
- d'onde : mouvement ondulatoire de l'atmosphère déclenché
par un obstacle au sol, dans le lit du vent (ou par une vallée encaissée).
- de sillage : (pour mémoire) vague d'air qui a accompagné la
vague de sillage derrière un bateau.
Contraire de l'ascendance : descendance ou rabattant.
En général, l'ascendance est animée d'un mouvement circulaire
contraire au mouvement des aiguilles d'une montre (sens positif). Le sens de
rotation des ascendances thermiques dans l'hémisphère Sud est
le contraire de celui observé dans l'hémisphère Nord.
ASSIETTE :
N'a rien à voir avec l'ustensile du même nom. Désigne
la position d'un aérodyne sur sa trajectoire.
Avoir une bonne assiette, changer d'assiette sont des expressions utilisées
fréquemment ... Un planeur qui vole queue
haute n'a pas la même assiette que celui qui vole queue basse.
On dit aussi que l'assiette est la position de l'axe
longitudinal d'un appareil par rapport à l'horizontale.
ATTACHE :
Tout ce qui sert à réunir des éléments
entr'eux : attaches d'aile, attaches de haubans, attaches de trains, etc ...
Attache de câble : La meilleure que nous
connaissions est celle utilisée en aviation grandeur : c'est l'épissure
allemande. Elle est très pratique aussi pour le vol circulaire.
Consiste à former une boucle avec le câble doublé pour raisons
de sécurité, les quatre brins de la boucle passent dans un tube
de laiton recuit, aplati et torsadé à un tour et demi. Cela se
réalise sans soudure.
Les diamètres de tube donnés sont sous-évalués
; pour du câble destiné à des avions équipés
de moteurs jusqu'a 3,5 cm3, il vaut mieux du tube de 15/10 de diamètre
intérieur (câble à trois brins). Pour du câble plus
gros (5 ou 7 brins), il vaut mieux du 20/10.
ATTERRISSAGE :
Opération qui consiste à ramener un appareil au sol
dans les meilleures conditions. Les manuvres à effectuer sont exactement
les mêmes en aviation grandeur qu'en modèle réduit commandé
(VCC ou RC).
Il faut d'abord faire prendre à l'avion, moteur calé ou au ralenti,
un angle de descente tel qu'il corresponde à la plus faible vitesse sur
trajectoire possible, compte tenu de la sécurité, et du plus grand
taux de chute possible. La dernière phase doit se situer dans l'axe de
la piste sans autres évolutions que de légères corrections
en direction (en VCC évidemment, cette remarque est sans objet). Lorsque
l'appareil arrive au ras du sol, exécuter ce que l'on appelle l'arrondi,
c'est-a-dire adopter une trajectoire horizontale. L'appareil n'étant
plus entraîné par le moteur va perdre de la vitesse . Mais il faut
quand même lui conserver assez de portance pour que sa trajectoire reste
parallèle au sol, c'est-à-dire qu'il faut augmenter son angle
d'incidence. Il va donc prendre une assiette cabrée,
de plus en plus. Continuer à lui refuser le sol. Il arrivera un moment
où il atteindra l'angle de décrochage
et où il va s'abattre. Mais comme les roues seront à quelques
centimètres du sol, il se posera au minimum de sa vitesse et roulera
peu.
Si le vent est fort, il sera dangereux de poser l'avion suivant cette méthode
dite trois points. Il faudra l'amener au sol tangentiellement, queue haute,
le plaquer au sol pendant qu'il roule en l'empêchant de décoller
à nouveau et le laisser rouler jusqu'à ce qu'il perde sa vitesse
et pose sa queue au sol. C'est l'atterrissage de piste qui se fait à
une vitesse supérieure.
Mêmes méthodes pour les avions tricycles, le train principal touche
le premier, la roue avant ensuite, sauf pour un atterrissage de piste. Les planeurs,
du fait de l'absence de jambes de train ne peuvent pas se poser en décrochage,
ils doivent arriver en ligne de vol et freiner dès le contact avec le
sol.
AUTOGYRE :
C'est un avion normal, pourvu d'un moteur et d'une hélice
tractrice, mais dont les ailes ont été remplacées par un
rotor horizontal qui assure uniquement la sustentation, comme pourrait le faire
un parapluie ! Il permet des décollages et atterrissages très
courts, mais le vol stationnaire propre à l'hélicoptère
lui est interdit.
AUTONOMIE :
Distance que peut atteindre un appareil en fonction du carburant
emporté sans ravitaillement au sol ou en vol.
AUTOROTATION :
Position peu enviable pour un pilote quand elle est involontaire
et qui offre un confort relatif pour le passager, qu'elle soit volontaire ou
non.
Se dit d'un mouvement de rotation qui se produit autour d'un axe vertical qui
n'est pas l'axe de roulis de l'appareil. Il est
placé à droite ou à gauche du fuselage, près de
lui et en avant du bord d'attaque de l'aile. Le mouvement, comme son nom l'indique,
s'entretient de lui-même. Si on ne l'arrête pas, la situation du
pilote (et du passager), ainsi que l'état de l'appareil, se détériorent
brusquement lors de la rencontre de la trajectoire avec le sol.
Si l'assiette de l'appareil est proche de la verticale,
on appelle cette figure vrille.
Si elle est proche de l'horizontale, on l'appelle vrille à plat.
Pour faire varier le plaisir du pilote et du passager, on peut aussi la déclencher
sur le dos.
A causé la mort de très nombreux équipages à l'époque
où on ne savait pas s'en sortir. Et continue encore pour ceux qui paniquent
ou qui la déclenchent trop bas, notamment en dernier virage avant l'atterrissage.
Doit, dans le meilleur des cas, se terminer par une abattée
et une remise en vol horizontal, après une ressource.
Le terme "abattée", utilisé pour désigner la
fin de l'autorotation, est impropre. Le pilote arrête le mouvement de
rotation, la trajectoire devient verticale et il amorce alors la ressource.
L'appareil doit alors se retrouver dans la même direction qu'avant la
mise en autorotation.
Se produit chaque fois qu'on place l'appareil en vol dissymétrique et
en exagérant cette situation.
Pour un modèle réduit, se produit quand le planeur a déthermalisé
et que son flettner l'entraîne dans un mouvement
giratoire.
A ne pas confondre avec un tonneau vertical en descente, qui se produit exactement
suivant l'axe de roulis, et qui ne peut se faire que volontairement.
Si l'axe de la vrille est horizontal, on obtient un tonneau déclenché.
AUTOROTATION D'UNE AILE SEULE :
C'est le mouvement qui s'entretient de lui-même, d'une aile
autour de son axe de tangage quand on la lance
librement vers l'avant.
Ce mouvement s'effectue dans le sens négatif (le bord d'attaque se soulève
et le bord de fuite s'abaisse). Il est dû au déplacement vers l'avant
du centre de poussée par rapport au foyer de l'aile quand l'angle d'incidence
augmente et vers l'arrière quand il diminue (quand l'aile est sur le
dos). Le foyer étant le centre de gravité aérodynamique
de l'aile, cette dernière tourne autour de lui.
Ceci est le cas le plus fréquent. Si, au moment où l'aile est
projetée vers l'avant, elle subit un léger mouvement qui tend
à soulever son bord de fuite, il va se produire l'effet inverse : le
centre de poussée va se déplacer vers l'arrière et l'aile
va entrer en autorotation vers l'avant (sens positif).
Ceci se produit sur les ailes que l'on rencontre habituellement. Sur une aile
à profil biconvexe symétrique, un tel moment n'existe pas. Par
contre, sur une aile à profil autostable à double courbure, il
se produit, au contraire, un moment redresseur et l'aile au lieu d'entrer en
autorotation, vole seule (si elle est bien centrée) !
AUTOSTABLE :
Se dit d'ailes qui sont stables sans avoir besoin de stabilisateur
(plan fixe). Ailes d'avions ou planeurs sans queue, dits ailes
volantes.
AVALANCHE :
Figure de voltige aérienne. Tonneau déclenché
au sommet d'une boucle.
AVIATION :
Mot inventé par G. de La LANDELLE en 1863 (d'avis : oiseau
et actio : action).
AVION :
Mot inventé par Clément ADER (brevet du 19-4-1890).
AVIETTE :
Aérodyne décollant et se sustentant uniquement du fait
de l'énergie musculaire de son utilisateur. Ne doit comporter aucun dispositif
permettant d'emmagasiner l'énergie pour l'utiliser au décollage
ou en vol (code sportif de la Fédération Aéronautique Internationale).
La totalité des aviettes construites à ce jour ont volé
avec effet de sol. Le record est de 893 mètres, Au cours du vol effectué
par John POTTER le 21-3-72, l'altitude atteinte a approché 10 mètres,
mais sur une très courte distance.
AXES :
Les axes d'un planeur ou avion sont au nombre de trois.
Axe de lacet : C'est la verticale passant par le
centre de gravité autour duquel s'établit la stabilité
de route.
Axe de tangage : Parallèle à l'envergure
passant par le C.G. autour duquel s'établit la stabilité longitudinale.
(C.G. = centre de gravité).
Axe de roulis : Passant par toute la longueur du
fuselage (et le C.G.), parallèle à la trajectoire
autour duquel s'établit la stabilité
latérale.
TROIS AXES : Appareil
radiocommandé possédant trois commandes qui pilotent les axes
cités ci-dessus.
DEUX AXES : appareil radiocommandé n'utilisant que deux commandes,
qui pilotent en général la direction et la profondeur. Il existe
cependant des aéromodèles deux axes pilotés par les ailerons
et la profondeur. En vol grandeur, le Pou du Ciel
est un deux axes.
AXE DE PISTON :
Axe fixé en travers du piston
et qui traverse le pied de bielle.