LA FINITION DES APPAREILS

par Lucien BEYER, avec la collaboration d'Yves EGGINK et de Robert BONNEAU.
Extrait de AVIATION-CLAP n° 16 de mars 1969

Il a paru indispensable de présenter ce travail sous une forme telle que chacun puisse y trouver rapidement la ''RECETTE'' correspondant exactement à la surface à traiter en finition. Néanmoins, nous manquerions à notre souci d'éducation si nous omettions d'inciter le jeune modéliste a réfléchir pour bien connaître le ''POURQUOI" de chacune des opérations conseillées.


NATURE DES SURFACES À FINIR

Les surfaces à finir, sur les aéromodèles, sont au nombre de six :

Le RHODOÏD :

Disons tout de suite que cette matière moulée en usine ou par le modéliste lui-même doit, après moulage, rester parfaitement lisse, polie et transparente.
On ne doit pas intervenir sauf pour la protéger des peintures et enduits qui la dissolvent.

Le MONOKOTE :

dont nous ne parlerons pas du fait que son utilisation est fort controversée, fait partie des matériaux qui ne demandent pas plus de finition que de peinture.
On n'y touche pas....

Le BOIS :

Matériau préféré des modélistes, le bois se révèle, au moment de la finition, comme doté de trois défauts bien gênants :

- il est fibreux : c'est-à-dire, que même finement poncé, il rejettera toujours de petites barbes ou peluches visibles à la loupe en regard rasant, visibles sans loupe lorsqu'ils se sont redressés sous l'effet de la peinture qui les a épaissis et plastifiés.

- il est aéré : c'est-à-dire que sa surface, même poncée, présente de multiples petits trous que la peinture ne bouchera pas.

- il est spongieux : c'est-à-dire qu'il s'empressera d'absorber tout liquide avec lequel il aura contact (pluie, carburant).

Première solution : traitement homéopathique
On profitera de la spongiosité du bois pour lui faire absorber une dilution plastifiante.
Deux produits sont utilisables :
- l'enduit cellulosique ou nitro-cellulosique
- la colle vinylique diluée avec 60% d'eau.

(Le second produit est bien préférable au premier : les modélistes savent que le bois se laisse mieux pénétrer par l'émulsion dans l'eau du chlorure de vinyle que par l'enduit trop volatil).

Après séchage, les barbes du bois plastifiées se laissent limer par ponçage et la plupart des petits trous du bois sont bouchés.

On pourra alors peindre ou mastiquer et peindre (suivant le degré de finition désiré).

Deuxième solution :
solution radicale :

On supprimera la surface "bois" en la recouvrant tout simplement de kraft fin collé. On traitera alors la surface "kraft" suivant un des deux procédés exposés au paragraphe suivant.


Le PAPIER :

Le KRAFT
Le kraft n'est autre chose que du bois reconstitué en feuilles minces et déjà plastifié à l'aide de colle. Sa partie brillante peut être considérée comme "finie" si on veut une finition rapide. On peut peindre directement.

Malheureusement, les raccords d'entoilage apparaissent et il est préférable, avant de peindre, de les poncer finement. Alors se forment de fines peluches que la peinture ne cachera pas.

Là encore, comme pour le bois, il faut plastifier la surface :
- ou à l'enduit cellulo ou nitro
- ou à la colle vinylique diluée avec 60% d'eau.
(dans ce cas, les deux produits sont équivalents, du fait que ni l'un ni l'autre ne pénétreront la surface lisse du papier déjà plastifiée à la colle au cours de la fabrication).

Après séchage, il faudra poncer finement avant de peindre de façon à éliminer les peluches.

Le PAPIER DE SOIE : (Japon ou Modelspan)
Comme le bois, il est naturellement pelucheux. Il est indispensable de le plastifier.
Ici, seul l'enduit cellulosique ou nitro est utilisable. Il ne faudra pas manquer de poncer finement après chaque couche (1, 2 ou trois) avant de peindre.

La TOILE : pongé de soie ou charnières de coton
Même traitement que pour le papier de soie mais, avant toute opération, il est indispensable de boucher les pores du tissu à l'aide de deux couches croisées de colle cellulosique en poudre soluble à l'eau (colle à papier peint en vente dans toutes les drogueries).

Les MÉTAUX :
Les métaux sont toujours plus ou moins gras. Il faudra donc déjà les dégraisser et même, dans le cas de l'aluminium, rayer régulièrement la surface à l'abrasif pour faciliter la tenue de la couche d'apprêt qui est indispensable avant la peinture.

Remarques :

Quelle que soit la surface à préparer (sauf pour le kraft non poncé et le métal), une ou deux couches d'enduit cellulosique ou nitro-cellulosique seront utilisées après finition pour favoriser l'accrochage. Chaque couche sera suivie d'un effleurement au papier abrasif de carrossier n° 600.


PRÉCIS DE RECETTES POUR LA FINITION DES APPAREILS



FINITION DES ENTOILAGES :

1) Sur papier d'entoilage Japon ou Modelspan :

- 2 ou 3 couches d'enduit cellulo ou nitro
- effleurer la surface au papier carborandum n° 600 après chaque couche en évitant les arêtes de la structure c'est-à-dire nervures, bords marginaux, etc...
- peinture
- vernis (facultatif).

2) Sur entoilage au papier Kraft :

Solution rapide :
- peinture
- effleurer au carborandum n° 600
- deuxième couche de peinture.

Solution : travail soigné :
- effleurer la surface au carborandum 600 (raccords en particulier)
- dépoussiérer
- enduire (enduit cellulo ou nitro-cellulo)
- effleurer au carborandum 600
- dépoussiérer
- peindre
- vernir (facultatif)

3) Sur pongé de soie ou toile de coton :
- boucher les pores : deux couches croisées de colle cellulosique en poudre soluble à l'eau.
- Enduire (enduit cellulo ou nitro-cellulo)
- effleurer au carborandum 600
- dépoussiérer
- peindre
- vernis (facultatif)

FINITION DES SURFACES BOIS OU BOIS RECOUVERT :

4) Sur bois :

Solution rapide :
- poncer de plus en plus finement.
- dépoussiérer a la brosse ou au pinceau.
- enduire de colle vinylique additionnée de 60% d'eau.
- poncer (après séchage).
- enduire (enduit cellulo ou nitro-cellulo)
- effleurer au carborandum 600.
- peindre.

Solution : travail soigné :
- Poncer de plus en plus finement
- Dépoussiérer à la brosse ou au pinceau.
- Enduire de colle vinylique additionnée de 60% d'eau.
- Poncer (après séchage)
- Mastiquer au pistolet (apprêt mastic de carrosserie dilué à 50%)
- Poncer au carborandum 400
- Dépoussiérer
- Enduire (enduit cellulo ou nitro-cellulo)
- Effleurer au carborandum 600
- Dépoussiérer
- Peindre

5) Sur bois recouvert de kraft collé à la colle vinylique :

2 solutions : identiques a celles du paragraphe 2.

6) Sur bois recouvert de Japon fin ou Modelspan :
- enduire (enduit cellulo ou nitro-cellulo)
- effleurer au carborandum 600
- mastiquer au pistolet (apprêt-mastic de carrosserie dilué à 50 %)
- poncer au carborandum n° 400
- dépoussiérer à la brosse.
- enduire (enduit cellulo ou nitro-cellulo)
- effleurer au carborandum 600
- dépoussiérer
- peindre

7) Sur bois recouvert de pongé de soie (charnières de coton) :
Comme paragraphe 6

FINITIONS DIVERSES

8) Pour les petites pièces : Capotages, carénages, etc...) :
- On peut recouvrir le bois de colle cellulosique ou d'araldite.
- Ensuite poncer finement.
- Peindre.

9) Sur fer, acier, laiton, cuivre :
- Dégraisser la tôle au trichloréthylène ou à l'éther.
- Une couche d'apprêt spécial (voir un carrossier).
- Une couche d'apprêt-mastic cellulo dilué à 50% (au pistolet).
- Poncer légèrement au carborandum 600, mais à l'eau.
- Si la tôle apparaît, remastiquer et reponcer.
- Dépoussiérage par lavage à l'eau.
- Peinture.

NOTA : Sur la tôle bien poncée et dégraissée, la peinture tient directement un certain temps ...

10) Sur aluminium, dural et zinc :
- Dégraisser au trichloréthylène ou a l'éther.
- Rayer la surface au papier carborandum n° 180.
- Laver le métal rayé à l'éther.
- Appliquer dans un délai maximum de 12 heures une légère couche d'impression phosphatante diluée avec le diluant approprié.
- Effleurer au carborandum 600 mouillé.
- Laver.
- Peindre.


LA PEINTURE

NÉCESSITÉ DE LA PEINTURE :
La peinture a pour but, non seulement de décorer, mais aussi de protéger ; c'est la raison pour laquelle elle est souvent indispensable (appareils à moteur qui se détériorent rapidement par absorption de carburant).

INCONVÉNIENTS DE LA PEINTURE
Elle alourdit considérablement les appareils. il faut l'utiliser avec parcimonie.



L'ATELIER DE PEINTURE

Ce que l'on doit y trouver :
De la peinture de carrossier (ou de l'émail ''Humbrol"), mais jamais de peinture à l'huile.

Nature de la peinture :
- Peinture glycérophtalique (ou synthétique)
Utilisable pour tous types d'appareils
Indispensable si on doit peindre des appareils équipés de moteurs à glow-plug, ou si l'on ne dispose pas de pistolet.
-Peinture cellulosique ou nitro-cellulosique
Utilisable pour tous les appareils,sauf ceux équipés de moteurs à glow-plug.
Elle nécessite obligatoirement l'usage d'un pistolet.
Permettant d'utiliser le jour même l'appareil que que l'on vient de peindre.

Couleurs de la peinture :
- Rouge - Noir - Blanc - Jaune - (Bleu) ; ces teintes permettEnt toutes les combinaisons utilisées couramment en aéromodélisme.

Stockage de la peinture :
- Ne diluer que la quantité nécessaire.
- Bien boucher les pots et les stocker sur le couvercle pour éviter l'entrée de l'air et la formation d'une ''peau" oxydée.

Les diluants appropriés à chaque peinture utilisée (voir tableau en bas de page)

Un pistolet :
- à poire, ou électrique, ou à compresseur.

Des pinceaux de bonne qualité :
- Indispensables si on ne dispose pas de pistolet, et permettant uniquement l'utilisation de la peinture glycérophtalique.

Des adhésifs :
- rubans de papier adhésif de carrossier, ou scotch.

De vieux bas nylon :
- pour filtrer la peinture préparée (obligatoire).

Des chiffons propres :
- pour le dernier dépoussiérage avant peinture.

Des agitateurs :
- en bois dur poncé, ou mieux en verre. Ces agitateurs, toujours parfaitement nettoyés après usage, servent au mélange des teintes et à l'homogénéisation des dilutions.


UTILISATION DU PISTOLET :

Peindre au pistolet n'est pas très facile. Il est indispensable de bien comprendre ce qui se passe avant d'entreprendre la première aventure...

L'idéal serait d'utiliser la peinture non diluée. Ce n'est pas possible avec les pistolets courants.

On est donc obligé de diluer la peinture de telle façon qu'elle se vaporise facilement ; mais alors, elle tend à couler sur la surface recouverte. Le résultat est désastreux et les rattrapages hasardeux.

Ce qu'il faut faire :
- D'abord ne pas omettre de filtrer soigneusement la peinture diluée et prête (au travers d'un bas "nylon").
- Vaporiser une première couche si légère que l'appareil sera à peine teinté et qu'il y aura des "manques''.

Surtout, ne pas essayer de rattraper, il y aurait coulure ...

- Laisser sécher ce voile de penture, complètement.
- Appliquer un second voile croisé avec le précédent et aussi léger que le premier.
- Lorsque ce second voile est bien sec, va seulement commencer l'opération "peinture''. En effet, la troisième impression, légèrement plus appuyée que les deux premières, va déposer sur la peinture sèche une couche de peinture dont le premier effet sera de rediluer la peinture sèche et tout se passera alors comme si on avait étendu au pinceau, sur toute la surface à peindre et fort finement, une peinture non diluée. Il n'y aura pas coulure.

- Si la couche ne paraît pas suffisante, il sera possible, après séchage complet d'en vaporiser une quatrième, toujours croisée avec la précédente.

Nettoyage du pistolet :

- Le nettoyage se fait avec du diluant, et le diluant coûte aussi cher que la peinture. C'est pour cette raison que nous conseillons de ne pas mettre la peinture directement dans le réservoir du pistolet mais dans un récipient sans valeur (petites boîtes de conserve) pouvant se loger dans le réservoir et qui sera jeté après usage sans avoir été nettoyé.

- Essuyer le tube plongeur avec un chiffon imbibé de diluant.

- Vaporiser du diluant pur pour nettoyer l'intérieur du tube.

Séchage des éléments peints :

Premier temps :

C'est avant de peindre qu'il faut se soucier de trouver l'endroit et la manière de suspendre ou de poser les éléments peints, sans qu'il y ait risque de contact fâcheux(Jean Feunteun préconise de poser les ailes à plat sur des pointes de punaises).
Il est toujours possible de traverser bord de fuite et bord marginal par de fines épingles d'acier enfoncées verticalement et sur la pointe desquelles l'aile pourra reposer sans dommage.

Pour les ailes à clé ou à tenons, on se servira de ces accessoires pour suspendre l'aile.

Le premier temps du séchage durera :
24 heures après chaque couche pour les peintures glycéro.
1 heure après chaque couche pour les peintures cellulo et nitro.

Il est alors indispensable de mettre en chantier les ailes et empennages et les y laisser au moins 12 jours. Sinon, il y aura gauchissement...

Pour les impatients désireux d'essayer l'appareil fraîchement peint, disons qu'il est toujours possible de sortir l'appareil du chantier et de le faire voler, mais il ne faudra pas oublier de le remettre en chantier immédiatement à la fin de la séance.

Nota : Si les éléments sont fixés au chantier par élastiques, isoler les élastiques de la peinture en interposant du papier buvard.

LES TEINTES

Solution simple :

Si la peinture ne doit jouer qu'un rôle protecteur sur un appareil d'entraînement, n'utiliser qu'une seule teinte. Néanmoins, dans ce cas, il est facile d'améliorer l'aspect de l'appareil à l'aide de décalcomanies.

Utilisation de plusieurs couleurs : (au pistolet)

- Les fabricants de peinture recommandent pour les teintes de base (justement celles qui nous intéressent presque toujours) la mise en place au préalable d'une impression blanche qui rehausse l'éclat de la teinte choisie. (Une exception : inutile de mettre en place une couche de blanc sous le "noir").

- Il est indispensable de commencer par appliquer la teinte la plus claire pour éviter l'utilisation de "cache" lors de cette première opération.

Il est intéressant dans certains cas (utilisation de rouge et blanc, de jaune et rouge etc.) de recouvrir complètement l'appareil de la teinte claire.

- Après séchage complet de la première teinte, disposer les caches.

En réduisant la surface de contact du ruban adhésif avec la surface peinte (5 mm de contact sont bien suffisants, le reste de la largeur du ruban adhérant au papier-cache).
En ne tendant jamais l'adhésif lors de sa pose sur l'aile, car on risque un soulèvement du ruban aux endroits creux.

- Pour décoller les caches :

L'opération est très délicate, il faut procéder lentement et posément.

Replier l'extrémité du ruban adhésif sur lui-même. Exercer une traction parallèlement à la surface peinte, en biais et alternativement d'un côté puis de l'autre, en faisant progresser le décollage très lentement.

On pourra rester maître de la lenteur du décollage (indispensable) en soutenant le pli de ruban adhésif à l'aide d'une spatule à bord rectiligne ou d'un couteau qui ne coupe plus.

Dans le cas où la peinture, malgré les précautions prises, viendrait avec l'adhésif, décomposer ce dernier avec une solution de savon en poudre dans de l'eau très chaude (procédé de Yves Eggink).

Combinaisons recommandées avec les teintes de base choisies :

Pour les planeurs : On recherche la visibilité.
- Rouge - Jaune - Noir.
- Rouge - Blanc - Noir.

Nota : Il est intéressant de peindre les bords marginaux à l'aide d'une teinte absolument étrangère aux teintes naturelles de l'aire d'atterrissage. Ceci favorise la découverte de l'appareil après un vol.

Polychromie :

Pour des raisons d'esthétique, il est déconseillé de dépasser le nombre de trois teintes, la troisième n'étant d'ailleurs utilisée que pour les filets, de petites surfaces, l'immatriculation, les motifs.


Quelques suggestions : Utilisant les teintes A - B ou A - B - C

1) - A sur aile, stabilisateur, dérive. B sur fuselage.

2) - A sur toute la surface. B sous forme de larges bandes parallèles : aile et autour du fuselage.

3) - A sur l'appareil entier. B sur les bords marginaux, bande sur la dérive. C filets

4) - A sur le premier tiers de l'aile et du stabilisateur. B sur les deux tiers arrières. C sur le fuselage les bords marginaux.

5) - A sur la partie supérieure du fuselage. B sur la partie inférieure du fuselage. C sur l'aile et le stabilisateur.

NOTA : Camouflage de type militaire : Ce travail, sur une maquette historique, suppose une étude préalable sur document et reste délicate.

D'une façon générale :

- Ne jamais utiliser une teinte sur une petite surface si on ne la retrouve pas au moins une fois sur une autre.

- Les teintes ''noir" ou "vert" mates que l'on utilise pour l'intérieur des cabines ne comptent pas.

- En radiocommande, il est intéressant d'utiliser une teinte vive en motif dissymétrique pour aider à la visualisation de la direction prise par l'appareil. (Capot de couleur vive, large bande coupant une seule aile).


RÉALISATION DE MOTIFS DÉCORATIFS

Modelspan de couleur :

Ce procédé n'est utilisable que sur des appareils revêtus de papier clair et non peint : planeurs, caoutchouc, Jetex.
Il suffit de découper les motifs (triangles, carrés, pastilles, etc...) dans du papier Modelspan de couleur, de les poser à sec et de les coller en passant l'enduit par dessus.

Motifs peints :

Seul un spécialiste peut se passer de pochoir. D'autre part, l'utilisation du pochoir sur des surfaces courbes est délicate. Yves Eggink recommande de découper les pochoirs dans du papier calque léger et de les coller à la gomme arabique. Il suffira, après séchage de la peinture, de détremper le cache à l'eau.
Les filets se réalisent facilement en utilisant de minces bandes de scotch et en disposant la peinture au pinceau. (Seule la glycérophtalique convient, quel que soit le fond).

Monokote découpé :
Le procédé demande un certain doigté et suppose quelques essais préalables sur des surfaces sacrifiées.

Décalcomanies :

On les trouve sous forme de :
- feuilles rectangulaires unicolores dans lesquelles on découpe des motifs qu'il faut, bien entendu, dessiner au préalable.
- filets, lettres, cocardes, damiers, flèches, étoiles, insignes, etc...
Il est recommandé d'éliminer par découpage l'excédent de pellicule transparente qui borde les dessins. Cette pellicule jaunit très vite et gâche l'aspect du motif.

NOTA : Les décalcomanies ne supportent pas l'enduit anti-méthanol.

Accessoires :

On trouve dans le commerce des accessoires très décoratifs tels que :
- pilote
- tableau de bord
- cône d'hélice
- feu de position, etc...
qui permettent d'améliorer encore la présentation de l'appareil.

Nous sommes persuadés que le présent exposé rendra le plus grand service aux modélistes désireux de soigner la présentation des appareils. Nous souhaitons que, comme leurs aînés,ils recherchent des procédés nouveaux, mais ne saurions trop leur recommander de toujours effectuer leurs essais, non pas directement sur un appareil, mais sur des éprouvettes.


TABLEAU D'UTILISATION DES PEINTURES COURANTES

GLYCÉROPHTALIQUE
ou émail Humbrol

CELLULOSIQUE
NITRO-CELLULOSIQUE
OUTILLAGE NÉCESSAIRE
Pistolet, de préférence
Pinceau possible
Pistolet indispensable
Jamais de pinceau
Pistolet indispensable
Jamais de pinceau
NATURE DU DILUANT
White-spirit ou
diluant F 16
Acétone ou
diluant F 8
Diluant spécial
(à acheter avec la peinture)
QUANTITÉ DE DILUANT
(en volume)
Avec pistolet 10 %
Au pinceau : néant
50 % ou : 45 % + 5 % de
liquide "anti-blushing"
par temps humide
50%
TEMPS DE SÉCHAGE
aprs chaque couche
12 ^ 24 heures
30 minutes à 1 heure
30 minutes à 1 heure
TEMPS DE SÉCHAGE
sur chantier
12 jours, minimum
12 jours, minimum
12 jours, minimum
NOMBRE DE COUCHES
2 voiles très légers
et 2 couches
1 voile léger et
2 couches

1 voile léger et
2 couches

BRILLANCE
Directe
Suffisante,mais peut être
améliorée à l'aide de pâte
à polir (à n'utiliser que
4 heures après dernière couche)
Directe
ADHÉRENCE
Bonne sur toute peinture
bien dégraissée
Impossible sur les
peintures glycérophtaliques
Impossible sur les
peintures glycérophtaliques
UTILISABLE SUR
Tous les appareils
Tous les appareils, sauf ceux équipés
de moteurs à glow-plug
Tous les appareils, sauf ceux équipés
de moteurs à glow-plug